Début août 1855
Lettre de Caroline Duméril (Paris) à la mère de ses amies, Jeanne Target, épouse de Jules Desnoyers (Paris)
Dimanche 5 h ½ du soir.
Chère Madame,
Bon-papa[1] vient d’avoir la bonté de me mener à Montmorency où j’ai passé près de 3 heures auprès de mes chères petites amies[2] ; je les ai trouvées tristes quoique bien raisonnables et je crois que ma visite leur a fait plaisir et leur a donné un peu de distraction. Votre lettre est arrivée pendant que j’étais là mais je leur avais déjà répété ce que vous nous aviez dit ce matin. Elles attendent avec assez d’impatience de savoir ce qu’elles vont faire et se tiennent toutes prêtes soit à revenir avec vous soit à partir avec Pauline si vous le leur écrivez.
J’ai pensé, chère Madame, que vous seriez bien aise d’avoir ces détails sur le cottage et c’est pourquoi je m’empresse de vous les envoyer, pensant que vous reviendrez ce soir ou demain matin.
Julien a été bien gentil, il nous a accompagné avec Eugénie, Aglaé et François[3] jusqu’à l’omnibus.
Bon-papa qui voulait que je puisse bien jouir de la société de mes amies avait emporté son journal et a voulu rester seul à le lire dans le jardin.
Au revoir, chère Madame, recevez la nouvelle assurance de ma bien vive affection et croyez-moi toujours votre toute dévouée.
Caroline
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Début août 1855. Lettre de Caroline Duméril (Paris) à la mère de ses amies, Jeanne Target (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=D%C3%A9but_ao%C3%BBt_1855&oldid=43112 (accédée le 15 novembre 2024).
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