Croix-Rouge française, ADF et UFF
Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart, à Douai, « se promets de bien profiter des cours théoriques et pratiques qui ont été donnés soit par les Femmes de France (pour lesquelles je me suis toujours montrée très réservée tout en faisant partie) soit, plus rarement, par la Croix Rouge » (lettre du 29 novembre 1896).
Le Suisse Henry Dunant, témoin des dégâts de la bataille de Solférino (24 juin 1859), décide d'organiser les secours aux blessés militaires. La Croix-Rouge est créée à Genève en 1864. La section française de la Croix Rouge prend le nom de Société de Secours aux Blessés Militaires (SSBM) et elle se développe peu à peu dans la deuxième moitié du XIXe siècle. A la suite de dissensions elle se scinde en trois sociétés :
- la SSBM
- l'Association des Dames Françaises (ADF), créée en 1879, d'obédience catholique. De 1881 à 1906 elle est dirigée par Mme Fayaud de Vilgruy, épouse puis veuve (1891) de Louis-Alexandre Foucher de Careil (ambassadeur et sénateur)
- l'Union des Femmes de France (UFF) créée en 1881, d'obédience protestante. Elle est dirigée par Emma Koechlin-Schwartz de 1881 à 1906.
Dès 1907 et lors de la Première Guerre mondiale, l'action des trois sociétés est coordonnée par un Comité central. Elles fusionnent en 1940 pour fonder la Croix-Rouge française.
Pour citer cette page
« Croix-Rouge française, ADF et UFF », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Croix-Rouge_fran%C3%A7aise,_ADF_et_UFF&oldid=53559 (accédée le 7 décembre 2024).
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