Cornu, Alfred (1841-1902), et son frère Maxime (1843-1901)

De Une correspondance familiale

Au grand dîner que donnent les Milne-Edwards le 4 février 1878, Marie Mertzdorff est assise entre « M. Cornu » et son oncle Alphonse Milne-Edwards(lettre du 7 février 1878). Il s'agit soit du botaniste Maxime Cornu soit de son frère Alfred.
Emilie Mertzdorff assiste à une « fort intéressante conférence » d’Alfred Cornu, dont le sujet est « l’Analyse spectrale » (lettre du 14 février 1879A).

Alfred Cornu (1841-1902), né comme son frère à Orléans. est un physicien, spécialiste en optique. Elève (1860) puis professeur de physique à l'École polytechnique (son cours est publié) et à l'Ecole des mines, il est élu membre de l'Académie des sciences en 1878 et en devient président en 1896. Alfred Cornu effectue des recherches sur la lumière, sa vitesse, sa diffraction, l'étude photographique des radiations ultraviolettes, les phénomènes météorologiques, les rapports entre l'électricité et l'optique, la chronométrie, la minéralogie, l'acoustique et l'horlogerie.
Outre son cours à l'École polytechnique, sont publiés divers ouvrages, dont : Recherches géométriques sur la réflexion de la lumière polarisée (1865) ; Sur le spectre normal du soleil, partie ultra-violette (1881) ; Les Phénomènes optiques de l'atmosphère (1889).

Alfred Cornu épouse en 1873 Alice Vincent. Ils ont deux enfants :

- Marguerite Cornu (née en 1874), qui épouse en 1896 le polytechnicien Louis Auguste Alphonse de Launay (1861-1938)

- André Cornu-Thénard (1881-1956), qui épouse en 1907 Pauline Thénard (1885-1963)

Après un doctorat ès sciences en 1872, Maxime Cornu (1843-1901) entre comme aide-naturaliste au Muséum (1874). Il est professeur au Muséum d’Histoire naturelle (chaire des cultures) de 1884 à 1901. Il réorganise les jardins et les serres du Jardin des Plantes et développe des techniques de conservation des graines afin de mieux préserver les espèces végétales. Il préside la Société botanique de France (1897).
Il publie des opuscules sur les épidémies d'insectes (avec, quelquefois, Charles Brongniart et Jean-Baptiste Dumas), des notes sur les champignons et des livres sur les maladies de la vigne.

Maxime Cornu épouse Jeanne Brongniart (1860-1916).



Pour citer cette page

« Cornu, Alfred (1841-1902), et son frère Maxime (1843-1901) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Cornu,_Alfred_(1841-1902),_et_son_fr%C3%A8re_Maxime_(1843-1901)&oldid=41723 (accédée le 7 novembre 2024).

D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.