Blanchelande, Philibert François Rouxel de (1735-1793)
Le nom du général Blanchelande apparaît sous la plume d’Honoré Castanet lorsqu’il fait le récit des combats à Saint-Domingue (lettre du 9 novembre 1792).
Blanchelande, général royaliste, est nommé gouverneur de Saint-Domingue à la fin de 1790. Il aurait rêvé d’accueillir sur son île des aristocrates français émigrés. Aux prises avec l’indiscipline des Blancs à Port-au-Prince, il se réfugie au Cap (mars 1791). Son autorité est contestée par l’assemblée coloniale et lors de l’insurrection des esclaves de la plaine du Nord, c’est l’assemblée qui prend une grande partie des décisions. En septembre 1791 il adresse « à M. de Bertrand, ministre de la Marine », une Lettre contenant le récit des malheurs affreux arrivés au Cap. Blanchelande demande des renforts de troupe (février 1792) ; il est battu par les esclaves au camp des Platons dans le Sud (août 1792). De retour au Cap, il se heurte aux commissaires civils Sonthonax et Polverel, arrivés de France avec un nouveau gouverneur, d’Esparbès. Les commissaires renvoient Blanchelande en France le 17 septembre 1792. Convaincu de trahison, Blanchelande comparaît devant le tribunal révolutionnaire et malgré la publication du Discours justificatif de Philibert-François Rouxel Blanchelande, ancien gouverneur des Îles françaises sous le vent de l'Amérique, il est condamné à mort le 11 avril 1793 et exécuté.
Pour citer cette page
« Blanchelande, Philibert François Rouxel de (1735-1793) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Blanchelande,_Philibert_Fran%C3%A7ois_Rouxel_de_(1735-1793)&oldid=41608 (accédée le 15 novembre 2024).
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