Vendredi 30 novembre 1787

De Une correspondance familiale

Fragment de lettre de Jean Charles Nicolas Dumont (Oisemont) à son fils Charles (Paris)


Surtout, je te le répète[1], ne vas pas m’annoncer comme ruiné soit parce qu’il s’en faut bien que je le sois, soit parce que cela ne peut produire qu’un mauvais effet.

J’ai trouvé l’occasion d’acheter à bon compte d’un monsieur qui a perdu sa femme et qui demeure à une lieue d’ici un lit garni, des glaces, des commodes, des tables de jeu et autres, tapisseries, de quoi garnir trois appartements.

La première fois que je t’écrirai, je pourrai t’expliquer les livres que je désirerais, ce que je ne peux faire aujourd’hui parce que je me remets au courant.


Notes

  1. Jean Charles Nicolas Dumont s’adresse à son fils Charles Dumont de Sainte-Croix.

Notice bibliographique

D’après l’extrait publié par Ludovic Damas Froissart, dans André Marie Constant Duméril, médecin et naturaliste, 1774-1860, 1984, p. 18.

Pour citer cette page

« Vendredi 30 novembre 1787. Fragment de lettre de Jean Charles Nicolas Dumont (Oisemont) à son fils Charles (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_30_novembre_1787&oldid=58662 (accédée le 20 avril 2024).

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