Vendredi 29 mars 1878
Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa fille Marie Mertzdorff (Paris)
Ma chère Marie[1]
Je m’empresse de t’annoncer ma bonne arrivée ; au vrai un peu fatigué quoique j’ai pu dormir un peu. Ce matin il faisait assez froid & mon paletot fourré n’était pas de trop même avec la couverture ; mais je n’ai nullement souffert.
En arrivant j’ai trouvé Léon[2] à la gare & M. Jaeglé[3] m’a reçu à la maison, puis bonne-maman[4] est venu savoir de vos nouvelles elle sort depuis quelques jours, peut se promener comme tu le vois, mais au lit elle souffre toujours encore un peu, mais ce n’est & ne sera rien que de fortes contusions à une place assez généralement très ouatée.
Quant à bon-papa, par suite d’une opération à un cor au pied il ne sort pas aujourd’hui, encore rien de grave.
Je n’ai pas encore vu ni Marie ni Hélène[5], il paraît que cette dernière ne va toujours pas comme l’on voudrait & qu’elle a mauvaise mine.
A la maison je n’ai rien trouvé de changé, pendant mon absence l’on a fait une lessive.
Je vous embrasse de cœur
ChsMff
Vendredi [ ].20 h.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Vendredi 29 mars 1878. Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa fille Marie Mertzdorff (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_29_mars_1878&oldid=35997 (accédée le 15 novembre 2024).
D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.