Vendredi 28 juin 1811
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à ses parents François Jean Charles Duméril et Rosalie Duval (Amiens)
N° 205
Paris le 28 juin 1811
Mes Chers Parents
je ne veux pas laisser partir mon frère[1] sans lui donner un petit mot pour vous. je ne vous donnerai pas de détail sur notre santé et notre manière d’être. Auguste vous dira que nous sommes tous très bien.
Caroline[2] a cousu seule un sac à ouvrage qu’elle envoie avec beaucoup d’amitiés à sa bonne maman d’amiens. Constant[3] qui date d’aujourd’hui de trois ans se développe à merveille. sa face est tout à fait débarrassée mais ses Rougeurs ont fait volte-face elle sont dans le domaine des Pharmaciens et il a là moins de prise pour les gratter car il est maintenant en Culottes et il semble qu’il n’ait jamais porté d’autres vêtements que ceux qu’il nomme ses habits d’homme.
N’y a t-il rien de nouveau pour mon père ? tous les Conseillers sont ils installés ?
Ma femme[4] avait préparé une bourse pour mon père lorsqu’elle a été finie elle n’en a pas été contente et elle se propose de lui en faire une autre et de la lui adresser par une autre occasion.
Nous avons remis à Auguste le Peignoir la Casquette et la Vieille bourse que mon père avait laissés ici.
beaucoup d’amitiés et d’embrassements de tous à Tous.
C. D.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 3ème volume, p. 71-72)
Annexe
A Madame
Madame Duméril
À Amiens
Pour citer cette page
« Vendredi 28 juin 1811. Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à ses parents François Jean Charles Duméril et Rosalie Duval (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_28_juin_1811&oldid=35985 (accédée le 21 novembre 2024).
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