Vendredi 21 janvier 1876
Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à ses filles Marie et Emilie Mertzdorff (Paris)
Vendredi 1 h.
Mes chers Enfants.
Je fais attendre Melcher[1], seulement pour vous dire que j’ai fait très bon voyage & suis arrivé, le pont sur la Doller [retallé] à l’heure habituelle, sans trop de fatigue, car je commence à savoir dormir un peu surtout vers le matin.
Du reste vers 5h du matin entre Vesoul & Belfort il ne faisait pas chaud, il y avait même un peu de glace sur ma route.
Il y a toujours si peu de voyageurs sur cette ligne que les places ne manquent pas & qu’il est toujours facile de trouver un bon coin.
Rien de particulier d’ici où naturellement je n’ai pas encore vu grand chose.
[Belle] journée aujourd’hui mais la végétation n’est pas aussi avancée qu’à Paris.
Le Roosberg est encore tout blanc.
Mes baisers aux enfants & amitiés bien [affectueuses] à tous. Le père qui aime
Charles Mff
que l’encre est mauvaise lorsque l’on est pressé.
Notes
- ↑ Melchior Neeff, concierge de Charles Mertzdorff.
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Vendredi 21 janvier 1876. Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à ses filles Marie et Emilie Mertzdorff (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_21_janvier_1876&oldid=35872 (accédée le 21 novembre 2024).
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