Vendredi 18 octobre 1799, 26 vendémiaire an VIII
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à sa mère Rosalie Duval (Amiens)
n° 120
Paris le 26 Vendémiaire an 8
je vous écris de chez Duméril[1] qui m’a fait demander pour me faire part des grandes inquiétudes dans lesquelles le jette le silence que l’on a gardé à amiens. il a fait adresser à Désarbret des expéditions d’assignation aux héritiers Beaussard, elles ont dû être envoyées de Beauvais où l’appel n’a pas eu lieu faute de nullité. j’ai dit à Duméril que j’avais appris chez madame Beaurain[2] que Désarbret était parti pour abbeville, qu’il pourrait très bien se faire que Désarbret n’ait point eu la lettre. cela l’inquiète beaucoup. il espère cependant que vous aurez décacheté le paquet et fait faire ce qui était nécessaire. dans le cas contraire il vous conjure de le faire faire le plus tôt possible. C’est le seul moyen de le tirer de la circonstance la plus malheureuse. Répondez-lui
C. Duméril
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 2ème volume, p. 71-72)
Pour citer cette page
« Vendredi 18 octobre 1799, 26 vendémiaire an VIII. Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à sa mère Rosalie Duval (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_18_octobre_1799,_26_vend%C3%A9miaire_an_VIII&oldid=60511 (accédée le 5 novembre 2024).
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