Vendredi 12 novembre 1784

De Une correspondance familiale

Fragment de lettre de Jean Charles Nicolas Dumont (Oisemont) à son fils Charles (Paris)


12 novembre 1784[1]

Je verrai à demander à Monsieur Duméril[2] des procédures sur les érections des paroisses.

Remets au titre « Tous les cas prévus » par « Monsieur Dumont conseiller et juge royal du pays de Vimeu, auteur du nouveau commentaire de l’ordonnance de 1667 ».

Ne donne des exemplaires[3] veau fauve qu’aux < >, je te laisse le maître sur tout cela. Si nos parents se contentent d’un exemplaire broché, ainsi soit-il.

Je veux savoir le jugement du public avant de me décider pour en adresser un à Monsieur de Fleury[4] à qui tu le remettras si tu le juges à propos. Ne crains pas la distribution d’exemplaires sans argent, mais je voudrais bien de peur d’humeur de la part de ceux qui n’en auront pas, que tu fisses promptement passer l’extrait à Monsieur Caron[5].


Notes

  1. Jean Charles Nicolas Dumont s’adresse à son fils Charles Dumont de Sainte-Croix.
  2. François Jean Charles Duméril.
  3. Exemplaires du Plan de Législation criminelle par M. Dumont, un volume in-8, Paris, 1784.
  4. Jean François Joly de Fleury (1718-1802), ancien administrateur général des finances (1781-1783) et membre du Conseil du roi.
  5. Probablement Jean Baptiste Caron.

Notice bibliographique

Extrait publié par Ludovic Damas Froissart, dans André Marie Constant Duméril, médecin et naturaliste, 1774-1860, 1984, p. 11-12.

Pour citer cette page

« Vendredi 12 novembre 1784. Fragment de lettre de Jean Charles Nicolas Dumont (Oisemont) à son fils Charles (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_12_novembre_1784&oldid=58652 (accédée le 15 novembre 2024).

D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.