Vendredi 10 avril 1863
Lettre d’Eugénie Desnoyers (Paris) à sa filleule Marie Mertzdorff (Vieux-Thann)
10 avril 63
ma chère petite Marie,
je te remercie beaucoup de m’avoir écrit une si gentille lettre. Tout ce que tu me racontes m’intéresse car tu sais que moi aussi je t’aime de tout mon cœur. J’espère que maintenant vous êtes tous bien portants.
Voici un beau soleil qui va vous faire du bien. Tu dois tant t’amuser avec la petite sœur[1], dans le jardin, que je me réjouis pour vous, du retour du printemps.
Quoique j’aie chargé bonne-maman Mehil[2] de te remercier de tes jolis cadeaux je veux te dire moi-même tout le plaisir que m’a fait ton gentil petit portrait et la charmante petite pelote que tu as faite à mon intention. Adieu, ma petite Chérie, sois toujours une bonne petite fille bien sage et ta bonne petite Mère[3] qui est au ciel te bénira.
Reçois les meilleures caresses de ta marraine qui t’aime bien tendrement.
Eugénie Desnoyers
Notes
- ↑ Emilie Mertzdorff.
- ↑ Félicité Duméril, épouse de Louis Daniel Constant Duméril, grand-mère des fillettes, vit en Alsace.
- ↑ Caroline Duméril, épouse décédée de Charles Mertzdorff.
Notice bibliographique
D’après l’original
Annexe
Mademoiselle Marie Mertzdorff
Haut-Rhin
Pour citer cette page
« Vendredi 10 avril 1863. Lettre d’Eugénie Desnoyers (Paris) à sa filleule Marie Mertzdorff (Vieux-Thann) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_10_avril_1863&oldid=35701 (accédée le 18 décembre 2024).
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