Sotin de La Coindière, Pierre Jean Marie (1764-1810)

De Une correspondance familiale

Dans une lettre à sa mère (21 février 1798), André Marie Constant Duméril signale que le « citoyen Dondeau » remplace « Sotin » au Ministère de la Police.

Fils d’un avocat au parlement de Bretagne, Pierre Jean Marie Sotin de La Coindière, avocat à Nantes (1789), devient sous le Directoire commissaire central de Paris, puis, sur la recommandation de Merlin de Douai, ministre de la police (8 thermidor an V – 26 juillet 1797). Les royalistes lui attribuent des mesures violentes. Il participe avec Barras au coup d’état du 18 fructidor an V (4 septembre 1797). Il démissionne le 25 pluviôse an VI (13 février 1798). Sotin de La Coindière est nommé consul à Gênes, puis à New-York.

Ses lettres sur le rôle des sociétés politiques, sur la législation des passeports ou sur la répression des brigandages sont publiées (an VI).



Pour citer cette page

« Sotin de La Coindière, Pierre Jean Marie (1764-1810) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Sotin_de_La_Coindi%C3%A8re,_Pierre_Jean_Marie_(1764-1810)&oldid=42312 (accédée le 24 avril 2024).

D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.