Voir la source de Sotin de La Coindière, Pierre Jean Marie (1764-1810)


Dans une lettre à sa mère ([[Mercredi 21 février 1798, 3 ventôse an VI|21 février 1798]]), André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] signale que le « citoyen Dondeau » remplace « Sotin » au Ministère de la Police.

Fils d’un avocat au parlement de Bretagne, Pierre Jean Marie Sotin de La Coindière, avocat à Nantes (1789), devient sous le Directoire commissaire central de Paris, puis, sur la recommandation de Merlin de Douai, ministre de la police (8 thermidor an V – 26 juillet 1797). Les royalistes lui attribuent des mesures violentes. Il participe avec [[Barras, Paul François Jean Nicolas (1755-1829)|Barras]] au coup d’état du 18 fructidor an V (4 septembre 1797). Il démissionne le 25 pluviôse an VI (13 février 1798). Sotin de La Coindière est nommé consul à Gênes, puis à New-York.

Ses lettres sur le rôle des sociétés politiques, sur la législation des passeports ou sur la répression des brigandages sont publiées (an VI).
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