Samedi 6 octobre 1792 (B)
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Rouen) à sa mère Rosalie Duval (Amiens)
N° 39
1er année de la république[1], Rouen ce 6 8bre
Maman,
Vous écrire n’est pas difficile ; je le ferais dix fois par jour et dix fois je serais content, mais vous dire quelque chose n’est pas chose aisée, pour me tirer de l’embarras où je suis, ce dont je ne suis pas grandement embarrassé, je vais relire tout ce que vous me dites d’amical, et ce sera un nouveau plaisir que je me procurerai.
Je vous ferais passer mes bas de laine par M. Cézille, je vous prierai de vous en occuper de suite.
Quand vous m’écrirez donnez-moi des nouvelles d’Amiens.
En attendant, je vous embrasse ainsi que mes frères dont j’attends un, pour me venir chercher le printemps
Votre fils
Constant Duméril
Notes
- ↑ Un décret de la Convention fait commencer la première année de l’« Ère des Français » le 22 septembre 1792 de l’« ère vulgaire ».
Notice bibliographique
D’après le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 1er volume, p. 102
Pour citer cette page
« Samedi 6 octobre 1792 (B). Lettre d’André Marie Constant Duméril (Rouen) à sa mère Rosalie Duval (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Samedi_6_octobre_1792_(B)&oldid=35650 (accédée le 21 décembre 2024).
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