Samedi 20 septembre 1806
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à sa mère Rosalie Duval (Amiens)
N°173
Ma Chère Mère,
Madame Bienaymé épouse de Monsieur le secrétaire du département de la Lys à Bruges, conduit son fils[1] à Amiens pour le placer au Lycée. Elle n’a chez vous aucune connaissance et Madame Dupont de Nemours[2], dont vous avez quelquefois entendu parler dans notre société de la bienfaisance et des voyages sachant que j’ai là de bons parents m’a prié de vous la recommander ainsi qu’une autre dame à laquelle j’ai remis aussi une lettre. Vous saurez mieux que toute autre combien une mère est heureuse de sentir près de son fils un protecteur et quelqu’un qui lui serve d’appui. C’est là le service que je vous prie de rendre à la Dame qui vous remet cette lettre.
Je vous embrasse ainsi que mon père[3] et de tout mon cœur.
Votre fils. C. Duméril.
Paris le 20 7bre 1806
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 2ème volume, p.157-158)
Annexe
Madame Duméril
Petite rue Saint Rémy n°4
A Amiens
Mme Bienaymé
Pour citer cette page
« Samedi 20 septembre 1806. Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à sa mère Rosalie Duval (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Samedi_20_septembre_1806&oldid=56155 (accédée le 21 novembre 2024).
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