Printemps 1888
Lettre d'Hélène Duméril (Vieux-Thann) à sa tante Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville
Ma chère Tante,[1]
Maman[2] a dit que tu ne pourrais peut-être pas venir ce serait bien dommage j’espère que cela ne sera pas ; et que tu emmèneras Jeanne ; oh, je t’en prie, emmène-la, ainsi que Robert ! Voilà je crois deux ans que je ne l’ai plus vue ! André[3] et moi nous avons déjà tout combiné ; j’ai eu une telle déception quand Maman m’a dit que tu n’étais pas sûre de l’emmener ! J’ai tout de suite demandé à t’écrire, chère Tante, pour te supplier de ne pas venir sans elle. Promets-le moi, ma chère petite Tante !
Maintenant je t’embrasse de tout mon cœur ainsi qu’Oncle Marcel[4], Jeanne, Robert, Charles, que Papa[5] dit si malin, Marie-Thérèse, oncle Damas[6], Tante Émilie, Jacques et Lucie.
Ta petite cousine,
Hélène.
Notes
- ↑ Papier à lettre avec vignette. Lettre non datée, à situer après la naissance des enfants nommés (Jeanne, Robert, Charles et Marie Thérèse de Fréville, née en 1887) et avant celle de Madeleine Froissart (née en février 1889).
- ↑ Marie Stackler, épouse de Léon Duméril.
- ↑ André Duméril, frère d'Hélène.
- ↑ Marcel de Fréville.
- ↑ Léon Duméril.
- ↑ Damas Froissart, son épouse Émilie Mertzdorff et leurs enfants Jacques et Lucie Froissart.
Notice bibliographique
D’après l’original.
Pour citer cette page
« Printemps 1888. Lettre d'Hélène Duméril (Vieux-Thann) à sa tante Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Printemps_1888&oldid=53777 (accédée le 21 novembre 2024).
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