Monod, Jean (1765-1836) et ses descendants

De Une correspondance familiale

Plusieurs membres de la famille Monod, originaire de Suisse, sont cités dans les lettres : le pasteur Jean Monod qui baptise les enfants Auguste et Gustave Duméril (1819) puis son fils Gustave Monod, le médecin d’Eugénie Duméril (1858) et Fanny Monod, amie d’Isabelle Latham.

Le pasteur Jean Monod (1765-1836) épouse Louise Philippine de Coninck (1795-1851) en 1793. Ils ont douze enfants, dont :

- Frédéric Monod (1794-1863), pasteur, marié en 1821 à Marie Louise Constance de Coninck (1803-1837), puis en 1839 à Suzanne Smedley (1808-1867). Les archives du lycée Louis le Grand (consultables aux Archives de Paris) contiennent une fiche au nom de Frédéric Monod, aumônier protestant après le passage d’Auguste Duméril dans cet établissement, vers 1830. Frédéric Monod est nommé aumônier en 1837 ; il démissionne en avril 1849. Né en Suisse, dans le canton de Vaud, il est naturalisé français. Il est chevalier de la légion d’honneur.

- Henri Monod (1795-1869), négociant, marié en 1829 à Camille Jacqueline Gros (1802-1840)

- Adèle (Adélaïde Marie Caroline) Monod (1796-1876) marié en 1822 à Édouard François Babut (1787-1848), employé

- Édouard Monod (1798-1887) marié en 1836 à Élisa Gros (1813-1892) ; ils ont une fille, Fanny Monod (1839-1900) et un fils Gabriel Monod (1844-1912), historien

- Gustave Monod (né au Danemark en 1800-1896), pasteur, marié en 1831, en Suisse, avec Sophie Suzanne Pernette Peschier (1803-1848) puis en 1851, à Marseille, avec Nina Lauront (1812-1880)

- Adolphe Monod (1802-1856), pasteur, marié en 1829 à Hannah Honyman (1799-1868)

- Gustave Monod (né à Copenhague en 1803-mort à Paris en 1890), chirurgien, marié en 1840 à Jane Good (1813-1885). Gustave Monod est professeur agrégé de la faculté de médecine de Paris et chirurgien des hôpitaux. Outre sa thèse sur l'anatomie pathologique des os (1831), Gustave Monod a publié des Conseils au sujet du choléra (plusieurs fois réédités après 1849) et des conseils sur l'hygiène de l'enfance (1882). Il a également publié : Derniers moments d'un jeune homme mort à l'âge de dix-huit ans [Frédéric-Gustave Monod, 1842-1860], notice écrite par son père [G. Monod] (1863) et, en 1890, une monographie sur sa famille. Gustave Monod opère Eugénie Duméril en 1858 (voir le journal d'Auguste Duméril).

- Valdemar Monod (1807-1870), avocat, marié en 1835 à Adèle Le Cavelier (1801-1878).



Pour citer cette page

« Monod, Jean (1765-1836) et ses descendants », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Monod,_Jean_(1765-1836)_et_ses_descendants&oldid=58376 (accédée le 21 novembre 2024).

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