Milliès-Lacroix, Raphaël (1850-1941),
Le sénateur Milliès-Lacroix est « chargé d’enquêter à Lyon sur les pièces [des tissus de l’usine de Vieux-Thann] dont la vente a été interdite » (lettre du 25 août 1916). Damas Froissart lui écrit.
Raphaël Milliès-Lacroix est le fils du peintre Jean Eugène Milliès-Lacroix et de Mademoiselle Jouvenot, fille d'un négociant de tissus en gros. Il s’oriente d’abord vers le commerce par son grand-père maternel. Après la guerre de 1870 (il est engagé dans l'infanterie), il revient dans sa ville natale, Dax, et entre dans la vie politique : membre actif du comité républicain qui prépare les élections de 1885, maire en 1887, révoqué en 1894 pour avoir autorisé les courses de taureaux, réélu, démissionnaire parce dreyfusard en opposition avec ses collègues du conseil municipal. Il est élu aux élections sénatoriales de 1897 et constamment réélu jusqu'en 1932, date à laquelle son fils Eugène (1876-1961) lui succède. Au Sénat, où il siège dans les rangs de la gauche démocratique radicale et radical-socialiste, il se fait connaître par ses compétences techniques et financières.
[D’après la notice de Jean-Claude Drouin dans le dictionnaire biographique, Mémoire des Landes, 1991]
Pour citer cette page
« Milliès-Lacroix, Raphaël (1850-1941), », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Milli%C3%A8s-Lacroix,_Rapha%C3%ABl_(1850-1941),&oldid=53855 (accédée le 21 novembre 2024).
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