Mercredi 7 octobre 1812 (B)
Lettre d’Étienne François Delaroche (Paris) à son beau-frère André Marie Constant Duméril (Nantes)
J’ai demandé mon cher Ami, à M. Bosc si la récolte du miel était cette année aussi bonne aux environs de Paris qu’elle l’est à l’ordinaire. Il m’a répondu que bien au contraire elle avait été très mauvaise et n’a pas rendu le tiers de ce qu’elle rend en général. On croit que la plupart des abeilles périront cette année. Les ruches fondées sur les anciens principes souffrent moins que les autres mais je ne me rappelle pas si c’est sous le rapport de la conservation des abeilles ou sous celui de la bonté de la récolte.
J’ai bien peur que vous n’ayez à vous plaindre du mauvais temps et que vous n’ayez été privé de la promenade aux environs d’Angers. Adieu ne m’oubliez pas auprès de votre compagnon[1]
F. Delaroche
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril à sa femme, p. 111). Cette lettre est jointe à la lettre d’Alphonsine du même jour (document 16)
Pour citer cette page
« Mercredi 7 octobre 1812 (B). Lettre d’Étienne François Delaroche (Paris) à son beau-frère André Marie Constant Duméril (Nantes) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mercredi_7_octobre_1812_(B)&oldid=51157 (accédée le 21 novembre 2024).
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