Mercredi 13 juillet 1887 (B)
Lettre de Clémentine Declercq, épouse de Félix Devot (Le Havre) à sa cousine Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Paris)
Le Havre 13 Juillet
Me chère cousine,
C’est par le journal que nous apprenons la perte que vous avez faite de celle[1] qui a été une mère pour vous et pour votre sœur[2]. Je tiens à vous dire toute la part que nous prenons au malheur qui vous frappe. Tous ceux qui ont eu le bonheur d’approcher Madame Milne-Edwards sentiront l’étendue de votre perte et de vos regrets ; elle personnifiait la bonté jointe à une rare intelligence et une grâce parfaite. Son dévouement pour vous a été si grand, si maternel qu’elle ne pouvait être considérée dans notre famille que comme une parente, aussi nous partageons vos regrets, ma chère cousine et nos souvenirs, nos prières se joindront aux vôtres. Dites je vous prie à Émilie tout ce que je ressens de votre douleur commune.
Je ne sais où trouver votre grand-mère[3] dont je n’ai pas eu de nouvelles depuis son départ pour l’Alsace. Si elle est à Paris demandez-lui de nous donner de vos nouvelles.
Mon mari[4] se joint à moi ma chère cousine pour vous assurer de nos sentiments de vive sympathie.
Votre cousine
C Devot
Notes
- ↑ Aglaé Desnoyers, épouse d'Alphonse Milne-Edwards est décédée le 10 juillet.
- ↑ Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart, élevée comme sa sœur Marie par les Milne-Edwards.
- ↑ Félicité Duméril, épouse de Louis Daniel Constant Duméril, passe l'été à Vieux-Thann.
- ↑ Félix Devot.
Notice bibliographique
D’après l’original.
Pour citer cette page
« Mercredi 13 juillet 1887 (B). Lettre de Clémentine Declercq, épouse de Félix Devot (Le Havre) à sa cousine Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mercredi_13_juillet_1887_(B)&oldid=53437 (accédée le 21 novembre 2024).
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