Mercredi, mi-février 1871
Lettre d’Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à Félicité et Louis Daniel Constant Duméril (Morschwiller)
1 h
Chère bonne-Maman, cher bon-papa, Charles[1] vous a écrit hier soir et ce matin, vous saviez l'affreux malheur qui vient nous frapper tous[2]. Pauvre Mère[3] ! pauvres parents, pauvres tous qui sont seuls pour supporter de si grandes épreuves et ne pas pouvoir leur donner un mot de consolation.
Mettons notre confiance en Dieu, Lui qui nous envoie l'épreuve nous donnera la force de la supporter.
Je vous embrasse de tout cœur
Votre bien affectionnée
Eugénie
Merci pour vos bons œufs mais il ne faut pas vous en priver.
Notes
- ↑ Charles Mertzdorff.
- ↑ Julien Desnoyers, tué le 5 janvier au fort d’Issy.
- ↑ Jeanne Target, épouse de Jules Desnoyers.
Notice bibliographique
D’après l’original
Annexe
Madame Duméril
Pour citer cette page
« Mercredi, mi-février 1871. Lettre d’Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à Félicité et Louis Daniel Constant Duméril (Morschwiller) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mercredi,_mi-f%C3%A9vrier_1871&oldid=35272 (accédée le 5 octobre 2024).
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