Mardi 31 mai 1887

De Une correspondance familiale

Lettre de Mme Gradas ? (Paris ?) à son amie Eugénie Duméril, veuve d'Auguste Duméril (Paris ?)


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Mardi[1]

Chère Madame et amie

Je suis désolée de ne pouvoir aller ce soir comme j’en avais formé le projet [   ] vous faire nos adieux puisque vous partez demain ! Si j’avais su l’heure au juste j’aurais été à la gare vous dire mes regrets. [  ] encore m’ont été bien doux. Grâce à Dieu, chère madame, votre indisposition de l’autre jour n’a pas eu de suite, vous avez pu reprendre, paraît-il sans imprudence votre vie active et dévouée. Mais laissez-moi, en véritable amie vous prier de n’en plus trop faire ! ah, chère madame, [ ] davantage [ ] faire ici à ceux qui vous aiment si tendrement, et vous font la même prière ; combien j’ai regretté de vous avoir manqué l’autre jour ; je croyais que le mauvais temps vous aurait dissuadé de venir. [       ] et son si digne et excellent mari[2] [       ]. Veuillez bien offrir, chère madame, mes meilleurs et respectueux compliments, ma fille regrette vraiment de n’avoir pu aller vous trouver, son traitement des dents est [douloureux], il l’appelle encore tous les 2 jours chez le dentiste, entre cela, les leçons, cours, etc. [d'épreuves], la privent de toute sortie longue et c’est un grand regret pour elle, pour moi de ne pas aller [tantôt vous] embrasser. Notre cousin doit venir à 5h1/2 avec sa mère ; pour sa 1ère visite avec mon gendre ; [  ] il est impossible de nous absenter. Recevez [ ] tous mes regrets, chère [pauvre] madame et amie, et soyez notre interprète auprès de [m.] Soleil[3], lui disant mille choses affectueuses de notre part et aussi aux chères dames amies que vous allez retrouver à Saint-Brieuc.

Je vous embrasse et vous aime de tout mon cœur, chère madame, nous serons toujours unies de prières, n’est-ce pas, par le cœur du bon souvenir, et donc celui de notre [mère] la vierge [bénie]. Adieu encore Chère madame, A. [Gradas]

[  ] le Dimanche où j'étais chez Adèle [  ] [2 ans] chez son fils disait d'aller la voir avant 3 heures, elle repartait le jour même lorsque Je suis revenue, il était inutile d’y courir, [voici sa lettre que je joins ici]

Madame ; [       ] [remettra demain]

J’ai fait demander à mon cousin, élève en médecine, de faire la revisite désirée, mais je n’ai pas reçu de réponse, il n’a rien [    ] quelque chose à [ ] J’écrirai de suite.


Notes

  1. Lettre sur papier-deuil, non datée, à situer un mardi peu avant la lettre du 8 juin 1887.
  2. Louis Daniel Constant Duméril ?
  3. Adèle Duméril, épouse de Félix Soleil.

Notice bibliographique

D'après l'original.

Pour citer cette page

« Mardi 31 mai 1887. Lettre de Mme Gradas ? (Paris ?) à son amie Eugénie Duméril, veuve d'Auguste Duméril (Paris ?) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_31_mai_1887&oldid=40992 (accédée le 19 avril 2024).

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