Mardi 20 novembre 1917
Lettre d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Paris) à son fils Louis Froissart (mobilisé)
20 Novembre
Mon cher Louis,
Nous avons été bien contents d’avoir par ta lettre du 17 et celle de Michel[1] du 16 des nouvelles de vos deux entrevues. Elles ne se sont pas faites sans effort et sans peine ! et même sans quelque mal pour le pauvre Michel !
Ma lettre vient d’être interrompue par une visite de Marthe[2]. Tu me pardonneras de l’abréger.
Nous avons depuis Vendredi M. Martin[3] envoyé à Paris par son Général pour se préparer à faire un cours de Droit international aux Lieutenants de sa Division. Tu penses s’il est content ! il est lui-même promu sous-Lieutenant et a une 4e citation. Tout cela est très méritoire et il peut bien s’en montrer satisfait.
Geneviève[4] a un peu d’albumine ce qui retarde son 1er bain et par conséquent son retour à la vie commune. Nous ne voyons Lucie[5] qu’en dehors de notre appartement[6].
Je t’embrasse vite car il est l’heure pour la poste.
Emy
Bonnes nouvelles de Jacques[7] qui est à Vérone. Rien de Pierre[8] depuis sa visite.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Mardi 20 novembre 1917. Lettre d’Emilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Paris) à son fils Louis Froissart (mobilisé) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_20_novembre_1917&oldid=58852 (accédée le 4 novembre 2024).
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