Lundi 22 août 1870 (C)
Lettre de Jean Dumas, avec quelques mots de sa mère, à Marie Mertzdorff (Paris)
Lundi
Ma chère Marie
J'ai su que tu étais tombée & que tu t'étais fait bien mal. Est-ce que tu as beaucoup de bosses ? Comment donc ami Julien[1] peut-il aller à la guerre & dîner au Jardin des Plantes. Est-ce qu'on ne chasse pas les Prussiens ? J'embrasse ami Julien, je t'embrasse aussi & Emilie[2] chérie. Je t'envoie 2 images. vous direz à tante & oncle[3] que je les aime enfin à tout le monde.
Adieu
Merci pour les coquilles.
Maman'[5] charge Jean de dire que la poste de cet après-midi n'a rien apporté, pas d'autres nouvelles que celles que papa a dû donner.
Notes
- ↑ Julien Desnoyers.
- ↑ Emilie Mertzdorff, sœur de Marie.
- ↑ Aglaé Desnoyers et son époux Alphonse Milne-Edwards.
- ↑ Jean Dumas n'a que 5 ans ; il est donc possible qu’on lui ait tenu la main.
- ↑ Cécile Milne-Edwards, épouse d’Ernest Charles Jean Baptiste Dumas (« papa » ?), et auteur probable de cet ajout.
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Lundi 22 août 1870 (C). Lettre de Jean Dumas, avec quelques mots de sa mère, à Marie Mertzdorff (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lundi_22_ao%C3%BBt_1870_(C)&oldid=40391 (accédée le 21 novembre 2024).
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