Lundi 17 août 1835
Lettre d’Auguste Duméril (Orléans) à sa mère Alphonsine Delaroche (Paris)
Lundi à 7 heures du matin 17 Août 1835.
Me voici arrivé à Orléans, ma chère maman, très peu fatigué ; je ne t’écris que pour ne pas manquer à ma promesse, car j’ai fort peu de temps à moi. Je ne reste ici que 2 heures, il en est 7, et je viens d’arrêter une place pour 9 heures pour Blois, celles de Tours étant prises pour 15 jours au moins à l’avance, mais il paraît que de Blois à Tours, il y a des voitures, je vais donc me contenter de déjeuner et de faire le tour de la ville si je puis. Je suis à l’hôtel du Faisan doré où je vais me nettoyer un peu.
Adieu, ma chère maman, je t’embrasse de tout cœur ainsi que le reste de la famille, je serai à Blois vers 2 heures, je ne sais si j’y coucherai ou partirai ce soir pour Tours.
Tout à toi
A. Aug. Duméril.
L’excellent gendarme vient de visiter mon passeport.
Notice bibliographique
D’après le livre des lettres de Monsieur Auguste Duméril à M. Henri Delaroche (suite), 4ème volume (Voyage à Angers et sur les bords de la Loire, jusqu’à Saint Nazaire, pendant qu’Auguste l’ingénieur était en mission à Angers en 1835), p.988.
Pour citer cette page
« Lundi 17 août 1835. Lettre d’Auguste Duméril (Orléans) à sa mère Alphonsine Delaroche (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lundi_17_ao%C3%BBt_1835&oldid=40295 (accédée le 4 octobre 2024).
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