Lavollée, Jean Olivier (né en 1776)

De Une correspondance familiale

Le 9 août 1809, André Marie Constant Duméril annonce qu’il doit « dîner aujourd’hui chez Dumont avec le secrétaire de Cambacérès ». Il s’agit soit de Lavollée, soit, plus vraisemblablement, de Boutet de Monvel. Lavollée et Boutet de Monvel sont les indispensables intermédiaires pour accéder à Cambacérès.

Jean Olivier Lavollée, fils d’un notaire de l’Oise, licencié en droit, entre au ministère de la Justice en qualité d’expéditionnaire au bureau du ministre Lambrechts. Cambacérès, lorsqu’il arrive au ministère en 1799, remarque sa belle écriture et de sa facilité de rédaction et en fait son secrétaire particulier. Lavollée est plus particulièrement chargé de la gestion de la fortune, des affaires maçonniques et de la correspondance privée. Il épouse une nièce de Cambacérès, veuve du régent de la banque de France. Il accompagne Cambacérès à Bruxelles lorsque celui-ci s’exile sous la Restauration ; il est l’un de ses héritiers.



Pour citer cette page

« Lavollée, Jean Olivier (né en 1776) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lavoll%C3%A9e,_Jean_Olivier_(n%C3%A9_en_1776)&oldid=42004 (accédée le 18 décembre 2024).

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