Lavollée, Jean Olivier (né en 1775)

De Une correspondance familiale

Le 9 août 1800, André Marie Constant Duméril annonce qu’il doit « dîner aujourd’hui chez Dumont avec le secrétaire de Cambacérès ». Il s’agit soit de Lavollée, soit, plus vraisemblablement, de Boutet de Monvel. Lavollée et Boutet de Monvel sont les indispensables intermédiaires pour accéder à Cambacérès.

Jean Olivier Lavollée, né en 1775 dans l'Yonne, est le fils du notaire Hubert Lavollée (1741-1813) et de Marie Bonnault (1743-1809). En 1800 il épouse Rose Jeanne Catherine Émilie du Vidal de Montférier (1783-1849) ; leur fille Émilie Philippine Lavollée naît en 1807. Jean Olivier Lavollée a un frère, Hubert Louis Jean Lavollée (1765-1845) qui épouse en 1787 Thérèse Magdeleine Élisabeth Chantepie (1768-1852).

Licencié en droit, Jean Olivier Lavollée entre au ministère de la Justice en qualité d’expéditionnaire au bureau du ministre Lambrechts. Cambacérès, lorsqu’il arrive au ministère en 1799, remarque sa belle écriture et de sa facilité de rédaction et en fait son secrétaire particulier. Lavollée est plus particulièrement chargé de la gestion de la fortune, des affaires maçonniques et de la correspondance privée. Il épouse une nièce de Cambacérès, veuve du régent de la banque de France. Il accompagne Cambacérès à Bruxelles lorsque celui-ci s’exile sous la Restauration ; il est l’un de ses héritiers.



Pour citer cette page

« Lavollée, Jean Olivier (né en 1775) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lavoll%C3%A9e,_Jean_Olivier_(n%C3%A9_en_1775)&oldid=62311 (accédée le 18 janvier 2025).

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