La Bourboule (Puy-de-Dôme)

De Une correspondance familiale


La Bourboule est mentionnée comme station thermale dans les lettres, au XIXe siècle (lettre du 25 juillet 1868) et au XXe siècle : la famille Degroote-Froissart y séjourne à l'été 1916 et Damas Froissart y « fait une saison » (en 1916 et 1917).

La Bourboule, ville d'eaux, est située dans les monts Dore (Puy-de-Dôme). Elle est spécialisée dans le traitement des affections des voies respiratoires, des problèmes de peau et des troubles du développement de l'enfant. Damas Froissart y séjourne pour soigner ses rhumatismes et reprendre du poids.

La Bourboule se développe à partir des années 1870, avec la construction de thermes, de casinos (en 1890 et 1892), d'une église néo-romane. La station thermale connaît son âge d'or dans la première moitié du XXe siècle, accueillant une riche clientèle venue de France et d'Europe ; Émilie Mertzdorff-Froissart fait allusion à la sociabilité qui s'y développe (lettre du 11 avril 1917). De grands hôtels sont construits et le site de Charlannes (Lucie Froissart-Degroote et ses enfants séjournent en juin-juillet 1916 sur ce mont qui surplombe la Bourboule) est aménagé avec la construction d'un hôtel, d'un terrain de golf (qui ferme en 1939), d'un tramway et d'un funiculaire pour relier la station à ce sommet.


Pour citer cette page

« La Bourboule (Puy-de-Dôme) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=La_Bourboule_(Puy-de-D%C3%B4me)&oldid=53140 (accédée le 8 novembre 2024).

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