Jeudi 7 juillet 1887 (A)
Lettre de Sophie Villermé, veuve d'Ernest de Fréville (Launay près de Nogent-le-Rotrou) à sa belle-fille Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Paris)
7 Juillet 87 - 9h
Ma chère Marie, vos enfants[1] vont bien - au physique et au moral. Vos deux grands n’ont eu aucun désespoir ni colère depuis Dimanche et n’ont cessé d’être gentils, obéissants.
Ch. et M-Thérèse ont quelques colères mais pas plus que d’habitude ; leur santé me semble excellente. Every body is well.
J’ai été ce matin à la messe de 7h à Saint-Hilaire et j’ai cru bien faire en offrant à Mlle de C[2] d’y venir avec moi, les enfants ne commençant pas leur allemand avant 8h.
La dépêche que Marcel[3] m’a envoyée hier à 10h35 est arrivée ici à 1h1/2. Depuis ce moment, je serais encore plus avec vous, si je n’y étais complètement depuis nos premières angoisses.
Ma pauvre et chère enfant, je suis tout à vous.
S. de F.
M. [ ] [39 Boulevard Haussmann] [ ][4]
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original.
Pour citer cette page
« Jeudi 7 juillet 1887 (A). Lettre de Sophie Villermé, veuve d'Ernest de Fréville (Launay près de Nogent-le-Rotrou) à sa belle-fille Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Jeudi_7_juillet_1887_(A)&oldid=40155 (accédée le 4 novembre 2024).
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