Jeudi 7 février 1918 (C)
Lettre d’Hélène Duméril (épouse de Guy de Place) (Paris) à M. Meng (Fellering)
Reçu le 9.2.18
25 rue Montparnasse[1]
7 Février 1918
Mon cher Monsieur Meng,
Les 6 caisses de tableaux[2] sont arrivées à très bon port ; tout était parfaitement emballé et je vous remercie beaucoup de toute la peine que vous avez prise. Nous avons été heureux, les enfants[3] et moi de retrouver ces souvenirs de Vieux-Thann et j’espère que les [Goths] ne viendront pas endommager nos tableaux à Paris.
Les bonnes nouvelles que vous me donnez de vos enfants[4] m’ont fait grand plaisir mais je voudrais pour vous que ces nouvelles soient plus fréquentes.
Malgré ce que vous en dites, je conserve l’espoir d’aller prochainement dans notre vallée et je voudrais bien que M. de Place[5] ne renonce pas à m’y emmener. Il y a longtemps que je désire faire ce voyage. En ce moment il est vrai, Henry est à la maison un peu souffrant et il me serait difficile de le quitter pour quelques jours mais j’espère qu’il sera guéri quand mon mari aura sa permission.
Je ne vous donne pas de nouvelles de mon mari, puisque vous en avez régulièrement. Ici nous allons bien, à part Henry qui est fatigué par la croissance mais dont l’état n’a rien d’inquiétant, et le bombardement du 30 Janvier ne nous a fait aucun mal.
Veuillez, mon cher Monsieur Meng, recevoir encore tous mes remerciements et partager avec Madame Meng[6] mon meilleur souvenir,
H. de Place
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Jeudi 7 février 1918 (C). Lettre d’Hélène Duméril (épouse de Guy de Place) (Paris) à M. Meng (Fellering) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Jeudi_7_f%C3%A9vrier_1918_(C)&oldid=58261 (accédée le 15 novembre 2024).
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