Jeudi 16 mai 1799, 27 floréal an VII
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens)
n° 115
Papa.
Duméril est dans le chagrin. il vient de perdre sa femme[1]. à la suite de sa couche, elle avait eu une pleurésie à laquelle s’est jointe une fièvre putride. Elle est morte hier à six heures du soir, au moment où nous concevions les plus grandes espérances. C’était le 23e jour de la maladie mais un accès l’a tellement affaiblie, quelle n’a plus eu la force d’expectorer. ses crachats l’ont étouffée dans nos bras.
Son fils se porte bien. il va s’occuper de lui trouver une nourrice. Adieu. quoique bien fatigué, je me porte bien. Il n’y a rien de nouveau. Je vous écrirai un de ces jours.
Votre fils
C. Duméril
Paris le 27 Floréal.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 2ème volume, p. 64-65)
Annexe
Au Citoyen Duméril père
Petite rue Saint Rémy
A Amiens
Département de la Somme
Pour citer cette page
« Jeudi 16 mai 1799, 27 floréal an VII. Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Jeudi_16_mai_1799,_27_flor%C3%A9al_an_VII&oldid=39871 (accédée le 21 novembre 2024).
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