Dobrée, Thomas (1781-1828) et ses proches

De Une correspondance familiale

Séjournant à Nantes en 1812, André Marie Constant Duméril y rencontre l’entourage de son beau-frère Michel Delaroche. Son épouse Alphonsine Delaroche, restée à Paris lui recommande « de ne pas laisser augmenter [son] admiration pour l’aimable Dame Dobré » (lettre du 10 octobre 1812-B). Il s’agit de Frédérique Marguerite Élisabeth Moller, épouse de Thomas Dobrée.

Thomas Dobrée, né en 1781 à Nantes, d’une famille protestante, est le fils de Pierre Frédéric Dobrée, négociant, agent de commerce des États-Unis d’Amérique. Thomas Dobrée est armateur, juge et président du Tribunal de commerce, conseiller municipal. Contrairement à d’autres nantais, il ne pratique pas la traite négrière.

En 1808, Thomas Dobrée épouse à Hambourg (Allemagne) Frédérique (Marguerite Élisabeth) Moller (1788-1858) ; le mariage est enregistré à Nantes en 1809. Frédérique Moller est la fille d’un banquier né en Norvège, négociant à Hambourg et à Nantes, consul du Danemark en Bretagne.

Le couple Dobrée-Moller a un fils, (Jean Frédéric) Thomas Dobrée (1810-1895). Armateur, négociant, collectionneur d'œuvres d'art, il lègue ses collections au Conseil général de la Loire-Inférieure ; le musée Dobrée ouvre ses portes en 1899.


Pour citer cette page

« Dobrée, Thomas (1781-1828) et ses proches », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Dobr%C3%A9e,_Thomas_(1781-1828)_et_ses_proches&oldid=59504 (accédée le 24 avril 2024).

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