Dimanche 8 octobre 1876
Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa fille Marie Mertzdorff (Paris)
Ma chère Marie[1]
Vous n’attendez pas une longue lettre de moi aujourd’hui ; je viens seulement d’arriver de causer un peu avec tout le monde qui m’attendait & il va être midi.
A Mulhouse j’ai rencontré [Veuve] Barbé d’abord puis au Buffet est venu me rejoindre Léon[2] qui est un peu souffrant il voulait faire sa partie de cheval, mais la maladie à la mode l’en a empêché & il est rentré avec moi.
Au Bureau Oncle[3] & Jaeglé[4] m’attendaient. les deux vont très bien ainsi que tante[5].
C’est vous dire que j’ai fait bon voyage, peu de monde dans mon compartiment, j’ai pu m’étendre & dormir quelques heures, de sorte que je ne suis pas fatigué.
A l’instant arrivent bon-papa & bonne-maman[6] qui dînent avec nous je n’ai donc pas le temps de continuer, du reste je n’ai encore rien vu & peu entendu. ce sera pour après-demain, une plus longue lettre.
Je vous embrasse bien toutes & tous de tout cœur.
ton père qui t’aime
Chs Mff
Dimanche matin.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Dimanche 8 octobre 1876. Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa fille Marie Mertzdorff (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Dimanche_8_octobre_1876&oldid=51572 (accédée le 21 novembre 2024).
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