Dimanche 14 février 1915

De Une correspondance familiale

Lettre de Guy de Place (Besançon) à M. Meng (Fellering)

original de la lettre 1915-02-14 page 1.jpg original de la lettre 1915-02-14 page 2.jpg


Reçu le 23.2.15 à Fellering[1]
Répondu le 3 Mars

Besançon, le[2] 14 février 19165

Mon cher Monsieur Meng

Je vous confirme ma lettre d'il y a cinq ou six jours. Je voulais vous signaler encore dans l'armoire à glace de ma chambre, sur le rayon au-dessus des tiroirs un écrin avec une montre en or, à sauver si possible. De même, s'il s'y trouve, un petit coffre en fer. Enfin parmi les meubles, ceux à sauver en 1re ligne seraient : la commode du salon, et la pendule du salon, la table et la bibliothèque du fumoir, les chaises du fumoir et enfin la console du petit salon de Mmede Place[3].

Autre chose encore. Veuillez m'écrire à qui vous donnez encore des secours, (est-ce à tous les ouvriers et employés, ou bien à certaines catégories seulement.) En particulier faites-vous une distinction entre ceux qui reçoivent une indemnité du gouvernement et ceux qui n'en reçoivent pas ? Quels sont ceux qui n'en reçoivent pas ? et quels sont ceux qui en reçoivent ?

J'ai été bien touché de recevoir la visite de M. Vollmer. Il a été bien éprouvé et le pauvre homme fait de la peine.

A la hâte et bien cordialement à vous

GP


Notes

  1. Fellering, commune du canton de Saint-Amarin, arrondissement de Thann.
  2. Papier à en-tête :
  3. Hélène Duméril, épouse de Guy de Place.

Notice bibliographique

D’après l’original

Pour citer cette page

« Dimanche 14 février 1915. Lettre de Guy de Place (Besançon) à M. Meng (Fellering) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Dimanche_14_f%C3%A9vrier_1915&oldid=39361 (accédée le 25 avril 2024).

D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.