Breguet, Louis (1804-1883)

De Une correspondance familiale

Une lettre du 29 juillet 1856 signale l’intervention d’André Marie Constant Duméril (pour trouver une place à son neveu Alphonse Duméril) auprès de M. Breguet. Celui-ci lui répond : « Je me suis occupé de votre neveu, et je crois pouvoir le caser, mais pour cela, il faudrait qu’il vînt passer quelque temps chez moi afin de faire un apprentissage, et qu’il vît tous les différents appareils en usage, et la manière de s’en servir. Je ferai mon possible pour lui être utile, toujours jaloux que je suis de faire quelque chose qui puisse vous être agréable. Recevez etc. »

Louis Breguet (1804-1883) est le petit-fils de l’horloger et mécanicien Abraham Breguet (1747-1823), membre du Bureau des longitudes et de l’Académie des Sciences (1816).

Louis Breguet, fait ses études en Suisse, puis poursuit son apprentissage dans l’atelier familial avant d’en prendre la direction. Il construit des chronomètres de marine, des instruments de précision pour Arago et, laissant les activités horlogères à un chef d’atelier, il se consacre aux applications de l’électricité. En 1845, il est chargé d'établir le premier télégraphe électrique sur la ligne de chemin de fer Paris-Rouen. Vers 1855, la Maison Breguet construit des télégraphes pour toute l’Europe. D’autres fabrications sont adjointes, dans un grand atelier loué à Montparnasse où s’activent, en 1855, 55 ouvriers. Louis Breguet est nommé membre du Bureau des Longitudes (1862) puis élu à l’Académie des Sciences (1874). Après la guerre de 1870, son fils Antoine (1851-1882) entre à son tour dans la Maison Breguet.



Pour citer cette page

« Breguet, Louis (1804-1883) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Breguet,_Louis_(1804-1883)&oldid=41645 (accédée le 5 décembre 2024).

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