Bouchet, Camille (1801–1854)

De Une correspondance familiale

En 1844 Auguste Duméril assure à la Faculté de Médecine le cours d'anatomie de M. Bouchet, malade (Journal d’Auguste Duméril).

Camille Bouchet, né à Poitiers en 1801, commence ses études chez les oratoriens de Vendôme (1812-1818) où il est le condisciple d'Honoré de Balzac. Il poursuit ses études à Paris et soutient sa thèse (Recherches sur l’encéphale des vieillards, suivies de propositions sur l’aliénation mentale) en 1827 ; il est dans la même promotion que Louis Francisque Lélut. Après son internat, durant quelques mois, Camille Bouchet dirige la « Maison royale des aliénés de Charenton ». En 1831, il est nommé directeur de l'hôpital Saint-Jacques de Nantes, établissement conçu par Étienne Esquirol (1772-1840), où il met en œuvre ses conceptions imprégnées de saint-simonisme.

Camille Bouchet épouse sa cousine, Hortense Amouroux (1810-1895) ; ils ont deux enfants. Camille Bouchet meurt en 1854 d'une « d’une phtisie laryngée », causée par son travail, selon ses collègues de l'Hôtel-Dieu de Nantes.



Pour citer cette page

« Bouchet, Camille (1801–1854) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Bouchet,_Camille_(1801%E2%80%931854)&oldid=57143 (accédée le 27 avril 2024).

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