Voir la source de Dimanche 22 juillet 1857

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__NOTOC__

<span class="letter-subtitle">Lettre de Caroline Duméril (Montmorency) à sa cousine Adèle Duméril (Lion-sur-mer)</span>


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[[Montmorency|Montmorency]] 22 Juillet 1857

Puisque j'écris à M<sup>lle</sup> Lucie, j'en profite, ma chère petite Adèle, pour venir causer aussi un peu avec toi et te remercier de ta gentille lettre et de ton souvenir qui m'ont fait grand plaisir. J'ai été très contente des bonnes nouvelles que ton père<ref>Auguste [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> nous a apportées de vous Dimanche dernier<ref>Adèle et sa mère Eugénie [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] passent l’été à [[Trouville|Lion-sur-Mer]].</ref> ; mais je t'assure qu'après avoir eu le plaisir de savoir jour par jour ce que vous faites il me paraissait fort extraordinaire d'avoir été quatre longues journées sans entendre parler de vous, je ne savais vraiment plus ce que vous deveniez aussi je t'en prie ne me laisse pas <u>trop longtemps</u> sans lettre et prends bientôt ta chère plume pour t'en servir à mon intention. Tu comprends combien je suis heureuse ici et comme le temps me paraît court auprès de mes amies ; Eugénie et Aglaé<ref>Eugénie et Aglaé [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]].</ref> me chargent de leurs tendresses pour toi dont nous parlons souvent et Julien<ref>Julien [[Desnoyers, Jules (1800-1887) et ses descendants|Desnoyers]], jeune frère d’Eugénie et Aglaé.</ref> t'envoie ses amitiés avec une bonne poignée de mains, il a reçu il y a une huitaine de jours une lettre d'Attila<ref>Emeric Auguste de [[Gérando, Attila de (1847-1897) et ses proches|Gérando]], dit Attila ; sa sœur Antonine de [[Gérando, Attila de (1847-1897) et ses proches|Gérando Teleki]].</ref>, je ne sais si Antonine a rompu le silence avec toi. J'aime à croire, ma chère enfant, que tu t'amuses toujours beaucoup avec M<sup>lle</sup> Marie<ref>Probablement Marie [[Baudement, Marie (née autour de 1840)|Baudement]].</ref>, je suis fort heureuse de te savoir ainsi une amie tu dois jouir bien plus encore de toutes choses.

Adieu, ma chère Adèle, on m'appelle pour déjeuner et il faut que je te quitte, embrasse bien ta mère<ref>Eugénie [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]].</ref> pour moi et prie-la de t'en faire autant de ma part mais que ce soit bien fort.

Tout à toi

Crol

J'envoie un bon souvenir à [[XX, Louise|Louise]] à qui François, Pauline et Marie<ref>Les domestiques.</ref> font leurs meilleures amitiés.
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==Notes==
<references />
==Notice bibliographique==
D’après l’original
==Annexe==
Mademoiselle Adèle [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]]
{{Lettre 
      |id=1857-06 
      |sous-titre=Lettre de Caroline Duméril (Montmorency) à sa cousine Adèle Duméril (Lion-sur-mer) 
      |signataires=Duméril (Caroline – épouse Mertzdorff) 
      |destinataires=Duméril (Adèle – épouse Soleil) 
      |date de rédaction=22 juillet 1857 
      |personnes citées=Duméril (Auguste);Duméril (Eugénie – épouse Duméril);Desnoyers (Eugénie – épouse Mertzdorff);Desnoyers (Julien);Desnoyers (Aglaé – épouse Milne-Edwards);Baudement (Marie);Gérando Teleki (Antonine de);? (Lucie);? (François), domestique chez les Desnoyers;? (Pauline) domestique chez les Desnoyers;? (Marie), domestique chez les Desnoyers;Gérando (Attila de);? (Louise), domestique  
      |lieux cités=Montmorency;Lion-sur-Mer 
      }}