Vendredi 30 mars 1792

De Une correspondance familiale

Lettre d’André Marie Constant Duméril (Rouen) à sa mère Rosalie Duval (Amiens)


N° 31

à Rouen ce 30 Mars 1792

Maman,

Le frère de Monsieur Legendre de Denain qui est venu payer à Mme Thillaye la somme de cent livres, que papa[1] avait sûrement donnée à son frère, veut bien se charger de celle-ci. Rien de nouveau à vous mander, je me porte toujours bien.

La Tutelle de Mme Thillaye se fait définitivement le dimanche de Quasimodo. Ainsi encore quinze jours. J’avais envie, pour vous faire rire de vous faire passer les quatre culottes qui me sont devenues trop courtes, mais comme j’ai réfléchi que les doublures étaient bonnes et que je pourrai m’en servir d’une pour la culotte, quand vous me ferez passer j’attendrai le retour de M. Legendre, c’est-à-dire après ces fêtes. N’oubliez pas que je n’ai qu’une culotte

Je vous embrasse ainsi que papa et toute la famille.

Votre fils Constant Duméril.

Mandez-moi si la boîte de Monsieur d’Eu[2] est partie.


Notes

  1. François Jean Charles Duméril.
  2. Louis Joseph Deu de Perthes.

Notice bibliographique

D’après le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 1er volume, p. 90-91

Pour citer cette page

« Vendredi 30 mars 1792. Lettre d’André Marie Constant Duméril (Rouen) à sa mère Rosalie Duval (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_30_mars_1792&oldid=36017 (accédée le 25 avril 2024).

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