Vendredi 26 août 1791
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Rouen) à sa mère Rosalie Duval (Amiens)
N°10
Je vous prie M.. de faire lire ce qui suit à la maison.
Maman,
Mon habit vert troué par les coudes, je fus obligé de mettre mon bleu, qui commence à être un peu malade ; je sais bien que vous avez des morceaux du bleu, mais je ne crois pas qu’il en reste du vert. Donnez à M. Thillaye ce que vous avez, et il le mettra dans sa valise. Donnez-moi des nouvelles, on dit qu’il est tombé beaucoup de grêle chez nous, que les vitres de Mme Jérome exposées au Midi ont été fracassées ; comme M. Thillaye écrira à Madame et par l’occasion de Monsieur d’Eu[1], donnez de vos nouvelles à votre fils Constant Duméril.
Mme Thillaye[2] me charge de vous faire des compliments.
Notes
- ↑ Louis Joseph Deu de Perthes.
- ↑ L’épouse de Jacques François René Thillaye, née Platel.
Notice bibliographique
D’après le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 1er volume, p. 55
Pour citer cette page
« Vendredi 26 août 1791. Lettre d’André Marie Constant Duméril (Rouen) à sa mère Rosalie Duval (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_26_ao%C3%BBt_1791&oldid=35952 (accédée le 21 novembre 2024).
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