Vallérysthal (cristallerie)
Le nom de Vallérysthal est cité (lettre du 4 novembre 1877), associé à celui de Verdelet.
Dès le XVIIe siècle une cristallerie est installée près de Vallérysthal, dans une région, la Lorraine, d'ancienne production verrière. Après diverses vicissitudes, la manufacture est reprise en 1833 par Auguste François Éléonore de Klinglin. Avec l'aide de son directeur, François Eugène de Fontenay, ancien élève de l'École centrale des arts et manufactures, il met au point un demi-cristal, crée des opalines, ainsi que des verres moulés et taillés. Parallèlement, dès1838, une succursale est créée, qui deviendra l'établissement de Vallérysthal et regroupe bientôt l'ensemble des activités (1855). En 1856 l'entreprise devient une société anonyme. Pour conserver sa clientèle française après l'annexion de 1871, la société rachète la cristallerie de Portieux. Ces verreries réunies diversifient leur production : verres décorés à l'acide (1874), décors créés par des artistes tels Charles Spindler, imitations des créations Art nouveau d’Émile Gallé (1897). En 1905, la manufacture emploie 1 300 salariés.
Les Directeurs successifs de la Cristallerie de Vallerysthal sont :
1855-1858 : Auguste Adolphe Duponchel
1858-1877 : Adrien Thouvenin
1877-1887 : Paul Thouvenin (fils d'Adrien)
1887-1892 : René Verdelet, ingénieur de l’École centrale, entré à l'usine en 1872, est sous-directeur puis directeur en 1887. Il abandonne la direction de Vallérysthal pour raison de santé en 1892.
Pour citer cette page
« Vallérysthal (cristallerie) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vall%C3%A9rysthal_(cristallerie)&oldid=54037 (accédée le 8 décembre 2024).
D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.