Coste, Jean François (1741-1819)

De Une correspondance familiale

Fils d’un médecin des environs de Nantua, Jean François Coste étudie la médecine à Lyon, Paris et Reims. Il se fait connaître pour avoir enrayé une épidémie au pays de Gex (Voltaire lui en sait gré). En tant que médecin militaire, il exerce son activité dans divers hôpitaux (Nancy, Calais). De 1780 à 1783, il part soigner les soldats qui aident les insurgés américains (il gagne l’estime de Washington et l’amitié de Franklin). Il est nommé premier médecin des armées (1784) et premier médecin des troupes du camp d’instruction de Saint-Omer (1788-1792). Il est élu maire de Versailles (1790-1792). En juillet 1792 il est chargé de l’inspection du Service de Santé des hôpitaux des armées du Nord, du Centre et du Rhin. A partir de 1788 Jean François Coste siège au Conseil de santé militaire auprès des ministres de la guerre successifs – sauf pendant la Terreur. André Marie Constant Duméril fait probablement allusion à sa suspension dans une lettre de mars 1794. Il médecin en chef des Invalides (1796-1819).



Pour citer cette page

« Coste, Jean François (1741-1819) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Coste,_Jean_Fran%C3%A7ois_(1741-1819)&oldid=41726 (accédée le 27 avril 2024).

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