Schwob (famille)

De Une correspondance familiale

Pendant la guerre de 1914-1918, Guy de Place et Damas Froissart sont en relation d’affaires avec les frères Schwob d’Héricourt (à propos de l’usine de Vieux-Thann).

L'entreprise textile Schwob Frères et Fils est fondée en 1859, par la fusion des sociétés Stanislas Schwob et Fils, de Lure (Haute-Saône), et Schwob Aîné et Fils, de Belfort. A partir de 1865, la maison est dirigée par Stanislas Schwob et ses fils Emile, Edouard et Paul, et prend pour nom Schwob Jeune et Fils, puis Schwob Frères en 1878. Après le retrait de Paul en 1884 et le décès d'Emile en 1889, la société est dirigée par Edouard, la veuve d'Emile et son fils Julien, auquel s'associe en 1896 André, fils d'Edouard.

Rapidement et pendant des décennies, l’entreprise s’agrandit et se diversifie à Héricourt : filature, tissage, teinturerie, blanchiment. En 1902 un atelier de confection d'effets militaires est implanté à Chenebier ; en 1911, la société achète le tissage fondé par Fritz Koechlin vers 1885. Elle poursuit son expansion et fait construire ou reprend d'autres usines textiles à Valdoie et Saint-Germain-le-Châtelet (Territoire de Belfort), Montbéliard et Pont-de-Roide (Doubs), Gouhenans (Haute-Saône), Bolbec (Seine-Maritime) et dans la région lilloise. Les usines d'Héricourt emploient 110 personnes en 1863, 800 personnes en 1905 et 850 en 1920.

Un cousin, Edmond Schwob (né à Lure en 1857-décédé à Paris en 1947), fonde la manufacture Tissage mécanique de Moislains vers 1895, commune dont il est conseiller municipal (1904-1919).



Pour citer cette page

« Schwob (famille) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Schwob_(famille)&oldid=53466 (accédée le 18 décembre 2024).

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