Sarrette, Bernard (1765-1858) et ses proches
Alphonsine Delaroche mentionne que son mari André Marie Constant Duméril est le médecin du jeune Sarrette (1816) ou bien qu’il est reçu à dîner chez Mme Sarrette (1821). Plus tard (1833), André Marie Constant Duméril intervient en faveur de M. Sarrette, signalant que toute sa famille « lui porte un grand intérêt ».
Bernard Sarrette (1765-1858) et son épouse Marie Catherine Pélagie Maillere ont un fils, Jules sarrette, né à Paris en 1807.
Bernard Sarrette quitte Bordeaux, où son père était artisan, pour devenir comptable à Paris. Acquis à la Révolution française, il s'engage aussitôt dans Garde nationale où il crée un corps d’une cinquantaine de musiciens. En 1792, sous son impulsion, une école de musique est créée où les anciens musiciens militaires deviennent professeurs ; lui-même en est le responsable administratif et François Joseph Gossé, dit Gossec (1734-1829) le directeur artistique. Cet établissement est transformé en Institut national de musique (1795), puis en Conservatoire (1796), qu'il dirige jusqu'en 1814. Ce Conservatoire est situé rue Poissonnière. Sarrette est destitué sous la Restauration, avant d’avoir fondé les conservatoires de province qu’il projetait. Sarrette finit sa vie en disgrâce. Il semble avoir travaillé pour les Say (lettre du 3 janvier 1833). Auguste Duméril suit son convoi en 1858.
Pour citer cette page
« Sarrette, Bernard (1765-1858) et ses proches », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Sarrette,_Bernard_(1765-1858)_et_ses_proches&oldid=58377 (accédée le 13 octobre 2024).
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