Printemps 1872

De Une correspondance familiale


Lettre d’Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa sœur Aglaé Desnoyers, épouse d’Alphonse Milne-Edwards (Paris)


Ma petite Gla,

Charles[1] m'a dit de t'écrire afin que si la pendule est prête ainsi que le bénitier tu les expédies grande vitesse à M. Teschet à Belfort pour M. Mertzdorff à Vieux-Thann

de cette façon si tu peux les expédier encore cette semaine ça nous arrivera sans que tu aies la douane qui est un chose fort ennuyeuse si on a des caisses clouées à ouvrir avec des gens ne parlant pas français et souvent peu complaisants. Quant aux livres et menus objets tu n'as qu'à <montrer> et cela n'est rien. Si les chapeaux étaient prêts tu pourrais aussi les mettre dans une caisse à part car c'est encore un chose qui paie entrée. Et ce M. Teschet est le commissaire qui se charge de douaner et qui fait les expéditions, par l'autre adresse[2] nous ne recevrions plus. Enfin, Chérie, c'est pour t'éviter du mal ce que nous en disons.

Mille amitiés

on m'attend


Notes

  1. Charles Mertzdorff.
  2. Probablement Mme Marconnot à la scierie du Fourneau à Belfort.

Notice bibliographique

D’après l’original

Pour citer cette page

« Printemps 1872. Lettre d’Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa sœur Aglaé Desnoyers, épouse d’Alphonse Milne-Edwards (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Printemps_1872&oldid=43135 (accédée le 21 novembre 2024).

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