Paris : les Bains Lambert

De Une correspondance familiale


Marie Mertzdorff apprécie les bains froids, qu'elle prend en villégiature et à Paris, en particulier aux Bains Lambert (lettre du 22 juin 1877).

Au milieu du XIXe siècle, il existe à Paris plusieurs écoles de natation et établissements de bain dont les plus réputés sont les bains Lambert et les bains Deligny.

Les bains Lambert « destinés aux femmes, sont situés sur l’extrémité de l’île Saint-Louis, à proximité de l’hôtel Lambert. La typologie employée manie l’historicisme et la modernité : soutenue par des colonnes en sapin d’allure corinthienne, une galerie couverte se prolonge par une charpente en fer et en verre, fournissant une abondante lumière au bassin de natation rectangulaire. Le lieu, décoré avec retenue, est destiné tant aux plaisirs nautiques qu’à ceux de la sociabilité, prolongés par la fréquentation du café annexé au bassin de natation. [] Tant les bains Lambert que les bains Deligny, dans un style plus opulent, sont destinés à une clientèle huppée. Il existe d’autres établissements, à cette époque, entre le Pont Royal et le pont d’Iéna, qui accueillent une clientèle populaire. » [Fabienne Chevallier, Le Paris moderne. Histoire des politiques d’hygiène (1855- 1898), Presses universitaires de Rennes, 2010, page 131]

Les Bains Lambert disparaissent après la chute dans la Seine, le 8 octobre 1877, de la passerelle de Constantine, construite de 1836 à 1838.


Pour citer cette page

« Paris : les Bains Lambert », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Paris_:_les_Bains_Lambert&oldid=51848 (accédée le 15 novembre 2024).

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