Noguera, Jean Antoine Marie (né vers 1814)
Au début des années 1830, dans ses lettres à son cousin Henri Delaroche, Auguste Duméril donne des nouvelles de leurs anciens condisciples à l’Institution Morin de Fontenay-aux-Roses. Parmi eux, « Noguira » (lettre du 17 février 1831). En tenant compte de la rareté à Paris du patronyme « Noguira » par rapport à « Noguera » la lecture du copiste peut être suspectée. Les éléments glanés dans les registres de l’état-civil – et l’attrait du potentiel romanesque qu’ils apportent – incitent à faire l’hypothèse risquée qu’il s’agit de Jean Antoine Marie Noguera.
Dans les registres de l’état-civil consultés, le nom de Jean Antoine Marie Noguera n’apparaît qu’à propos de son fils. Ce fils, Manuel George Noguera, naît à Paris en 1852 ; son père, Jean Antoine Marie Noguera, âgé de 38 ans, est négociant ; sa mère, Thérèse Raymonde Françoise Martinez, a 33 ans ; les témoins sont des amis, un chimiste et un docteur en médecine.
En 1872, à Cateau (Nord) Manuel (Georges) Noguera épouse Élise (Ferdinande) Noblecourt ; sa mère est alors en Espagne, négociante à Alcala de Hénarès, et son père (le supposé condisciple d’Auguste Duméril) a disparu depuis 17 ans de la région de Tolède.
Pour citer cette page
« Noguera, Jean Antoine Marie (né vers 1814) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Noguera,_Jean_Antoine_Marie_(n%C3%A9_vers_1814)&oldid=59879 (accédée le 15 novembre 2024).
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