Mougeol, Alphonse (1841-1891)
Écrivant à la hâte à son père, Marie Mertzdorff, 19 ans, remarque « ce ne sera pas malheureusement une page de calligraphie mais j’espère que tu me le pardonneras et j’aurai soin de ne pas le montrer à M. Mougeol » (lettre du 7 février 1878). L’écriture manuscrite de ce nom propre peut prêter à confusion, mais nous faisons l’hypothèse qu’il s’agit d’Alphonse Mougeol.
Alphonse Mougeol, né dans le Haut-Rhin, enseigne l’allemand, le dessin et la musique au collège de Rouffach (Haut-Rhin). Il opte pour la nationalité française en 1872. Il est maître répétiteur au lycée ottoman de Galata-Seraï puis directeur de l’École normale Arménienne. Il est ensuite professeur d’allemand aux collèges de Remiremont, de Châteaudun, d’Aurillac, puis au collège Stanislas et enfin au petit collège de Saulieu, position qu’il choisit en raison de sa faible santé. Il décède à 50 ans à Fère-en-Tardenois (Aisne) en 1891.
Alphonse Mougeol élabore une méthode simultanée de lecture et d'écriture, mise en œuvre dans deux ouvrages : Lectures courantes. Contes, paraboles, anecdotes et traits d'histoire faisant suite au syllabaire (1872), puis Historiettes morales, imitées de l'allemand de Caroline Spaeth [Charlotte Späth](1878). Il semble que cette méthode a été adoptée en partie par la ville de Paris et par quelques départements.
[D’après les Bulletins de la Société dunoise. Archéologie, histoire, sciences et arts, 1891 -1893]
Pour citer cette page
« Mougeol, Alphonse (1841-1891) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mougeol,_Alphonse_(1841-1891)&oldid=60006 (accédée le 18 décembre 2024).
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