Mardi 22 mars 1785

De Une correspondance familiale

Fragment de lettre de Jean Charles Nicolas Dumont (Oisemont) à son fils Charles (Paris)


22 Mars 1785

Tu[1] prends toujours les choses du plus mauvais côté et avec une humeur noire que je voudrais bien ne plus te voir parce que tu y gagnerais beaucoup et que tu ressentirais moins de peine. Laisse aller le courant des choses et attends avec patience un moment plus favorable.

Prends si tu le veux à quelque instant le parti de venir te dissiper et t’égayer avec nous. Si tu prenais cette résolution, tu nous le marquerais, tu prendrais la diligence de Beauvais et le jour de ton arrivée il y aurait dans cette ville un express avec deux chevaux pour t’amener ici et tu repartirais quand bon te semblerait.


Notes

  1. Jean Charles Nicolas Dumont s’adresse à son fils Charles Dumont de Sainte-Croix.

Notice bibliographique

D’après l’extrait publié par Ludovic Damas Froissart, dans André Marie Constant Duméril, médecin et naturaliste, 1774-1860, 1984, p. 13-14.

Pour citer cette page

« Mardi 22 mars 1785. Fragment de lettre de Jean Charles Nicolas Dumont (Oisemont) à son fils Charles (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_22_mars_1785&oldid=58656 (accédée le 19 avril 2024).

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