Fabre, Joseph Auguste (vers 1810-1858) et ses proches
Familles Fabre, van Blarenberghe et Nay
Joseph Auguste Fabre est un ami d’Auguste Duméril, et son père, Jean François Fabre, fait partie des relations de l’oncle d’Auguste (Auguste Duméril l’aîné). Durant un séjour lillois en 1846 Auguste Duméril mentionne diverses visites dans les familles Fabre et van Blarenberghe. Et c’est à Joseph Auguste Fabre qu’Auguste Duméril adresse une lettre en forme de récit de voyage qui résume son périple sur les bords du Rhin (1846).
Le père de Joseph Auguste Fabre, Jean François Fabre, né vers 1765 à Paris, est chirurgien militaire ; il est fils de Jean Antoine Fabre et Catherine Rey et époux d’Élisabeth Lengrand. Jean François Fabre décède à Montmartre le 17 juillet 1842. À ce moment-là son fils Joseph Auguste Fabre demeure à Briançon (Hautes-Alpes).
Joseph Auguste Fabre, né vers 1810, soutient sa thèse de médecine en 1835 (Du catarrhe vésical). En 1844, il est nommé professeur d'hygiène et de médecine légale à l'hôpital militaire d'instruction de Lille (installé depuis 1783 dans l'ancien couvent des Jésuites). Il épouse en 1845 Alexandra (Alexandrine Charlotte) van Blarenberghe (1814-1865) ; Auguste Duméril le signale dans son journal.
Alexandra van Blarenberghe (1814-1865) est la fille d’Alexandre Charles Torchon (1777-1853) qui prend le nom de son épouse Diane Hélène van Blarenberghe (1786-1853). La famille van Blarenberghe compte une dynastie d’artistes peintres. Alexandre Charles van Blarenberghe est directeur des contributions à Lille et il obtient la concession des dépôts de tabac. Alexandra van Blarenberghe a un frère, Henri François van Blarenberghe (1819-1906), ingénieur des ponts et chaussées, directeur des chemins de fer de l’Est, dont le fils, dans un accès de démence, tue sa mère en 1907.
Joseph Auguste Fabre et Alexandra van Blarenberghe ont une fille Élisabeth Fabre (1846-1902). Auguste Duméril signale son mariage dans son journal en juillet 1866 avec Édouard Nay. Édouard (James) Nay (1838,Troyes dans l'Aube- 1909) est le fils de (Jules) Ernest Nay, receveur des finances de l’Aube, et de Caroline Henriette Gisquet. Le couple Nay-Fabre a une fille, Alice Nay (Auguste Duméril signale sa naissance en 1867 dans son journal) et un fils, Jacques (1870-1959).
Le 2 janvier 1858, Joseph Auguste Fabre, atteint d'une péritonite, meurt subitement.
Pour citer cette page
« Fabre, Joseph Auguste (vers 1810-1858) et ses proches », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Fabre,_Joseph_Auguste_(vers_1810-1858)_et_ses_proches&oldid=59049 (accédée le 15 novembre 2024).
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