Dimanche 13 septembre 1846 (B)
Lettre d’Auguste Duméril (Alost en Belgique) à ses parents, André Marie Constant Duméril et Alphonsine Delaroche (Paris)
d’André Auguste Duméril.
Dimanche 13 Septembre 1846, 2 heures
Cette lettre que vous recevez en même temps qu’une autre, écrite, il y a 3 heures, est pour vous dire, mes chers parents, que si, par hasard, on ne nous trouvait pas à l’arrivée du convoi de demain soir, il ne faudrait pas en tirer d’autres conséquences que la crainte de la fatigue d’une assez longue traite nous aurait retenus, en route, ou qu’Adèle[1] n’étant pas tout à fait assez bien, nous retarderions notre départ d’un jour : je pense bien cependant que cela ne sera pas, mais enfin, cela pourrait arriver ; peut-être aussi pourrait-il se faire que nous manquassions le convoi, demain matin. Il faut prévoir toutes les chances qui pourraient apporter du retard. Je dis nous, je ne sais encore ce que je ferai[2].
Adèle a eu, il y a quelques moments, une nouvelle selle, un peu sanguinolente, mais, du reste, elle n’est pas mal, sans fièvre. Je vais lui donner un lavement d’empois, avec 4 à 5 gouttes de laudanum[3].
Tout à vous
A Aug Duméril.
Notes
Notice bibliographique
D’après le livre de copies : Lettres de Monsieur Auguste Duméril, 2ème volume, « Voyage à Lille, à l’époque du mariage d’Eléonore, et en Belgique. Détails sur la dysenterie d’Adèle. 1846 », p. 447-448
Pour citer cette page
« Dimanche 13 septembre 1846 (B). Lettre d’Auguste Duméril (Alost en Belgique) à ses parents, André Marie Constant Duméril et Alphonsine Delaroche (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Dimanche_13_septembre_1846_(B)&oldid=39345 (accédée le 15 novembre 2024).
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